dimanche, mai 20, 2007

Pub Greenpeace...

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle est efficace...


samedi, mai 12, 2007

Bouquin du jour, bonjour! (voir encart sur la droite)

Selon Frédérick Aubourg ("C'est comme ça un point c'est tout!") poser des limites à l'enfant commence...dès la première année!
Primipare (lol), j'avais peu conscience de l'importance de l'autorité avant l'âge de 6 ans, car, à vrai dire, je ne savais pas vraiment ce qu'était un enfant. Il est vrai que j'ai laissé passer à ma fille énormément de comportements que je ne jugeais pas dérangeants outre-mesure, du fait de sa condition de gnome et je me disais qu'il serait toujours temps de rectifier le tir . Et puis, je ne voulais pas la traumatiser, être aussi sévère que ma mère. Le résultat est que, plutôt qu'un travail de longue haleine mais régulier, j'ai dû donner un gros coup de collier quand j'ai réalisé que je ne rendais service ni à elle, ni à moi, en esquivant toute sanction. Car ce que je craignais est arrivé: les relations sont devenues tendues, j'avais beaucoup d'efforts à faire pour me faire respecter. Je pensais que les négociations et explications suffisaient. C'est un système qui a fonctionné un temps mais trop de négociations tuent la négociation. Devant les colères de ma fille, j'ai adopté une autre ligne de conduite: je punis d'abord, j'explique après. Si négociation il doit y avoir, les règles sont applicables dans les deux minutes sinon il y a sanction.
L'exemple concret (y a du boulot):
Hier soir, ma fille regarde un dessin animé. Les jujus font du bruit en jouant aux voitures ce qui la dérange. Je la vois prendre la voiture de 'Ros bonbon et s'asseoir dessus ce qui fait pleurer 'Ros bonbon. Elle la lui rend quand je le lui demande et me dit: "C'est lui qui l'a mise sous mes fesses!" Je lui dis que je l'ai vue faire mais elle me dit qu'elle ne ment pas. Je lui explique que plus que son acte, c'est son mensonge qui me dérange. Elle continue d'accuser son petit frère. Je coupe le dessin animé, elle refuse de s'excuser et continue à nier. Je lui dis que je vais retirer le DVD du lecteur, elle continue à nier. Je retire le DVD du lecteur. Elle se roule parterre en exigeant son dessin animé. Je lui demande de s'excuser une nouvelle fois. Elle refuse et pleurniche en exigeant son dessin animé en flot continu et demande un câlin. Je lui explique que je n'ai pas envie de lui faire un câlin pour le moment. Je la laisse seule et vais donner leur bain aux bébés. Au bout de 5 minutes, elle finit pas me hurler: "Pardon! " du salon. Je lui demande de venir me le dire. Elle vient en rampant ( on sent la bonne volonté lol), me demande pardon, on fait câlin et puis on rigole.
Résultat:
20 minutes très difficiles mais je n'ai pas cédé ouf!
Moralité:
Si je lui avais posé des limites claires dès qu'elle était toute petite, je me crèverais moins la paillasse à l'heure actuelle...
Moralité bis:
Les bonbons sont punis dans leur chambre dès que j'estime qu'un comportement est inacceptable (caprices, jets de nourriture etc...). Comme ils ne parlent pas encore, je peux difficilement exiger un "excuse-moi" mais ça ne saurait tarder.

Une chose à retenir toutefois, les ajustements sont perpétuels en matière d'éducation...

jeudi, mai 10, 2007

Vieillerie...


Mais quelles histoires pour une paire de lunettes! Depuis quelques temps, la vue de mon oeil gauche a beaucoup baissée. En gros, le soir, j'ai un oeil qui joue au billard et l'autre, qui compte les points. En attendant d'aller chez l'ophtalmo (obligée car j'ai des antécédents familiaux de dégénérescence maculaire) pour refaire faire mes lunettes, je porte les anciennes, que je ne mettais plus. Hier soir, Fifille était installée dans le canapé. Elle serre les bras sur sa poitrine, l'air visiblement fâché:
- J'ai pas envie que mon papa et ma maman deviennent un papy et une mamie!
-???
-C'est les papy et mamies qui portent des lunettes!
-Ben non, pas forcément...Regarde ton copain Tommy, il n'a que 6 ans et il a des lunettes...
- Je veux pas que tu m'emmènes à l'école comme ça! Va te voir dans la glace, c'est moche, t'es plus ma belle maman!
Merci, c'est toujours agréable! En gros, à voir la moue dégoûtée de Fifille, je ressemble à Quasimodo... et encore, plutôt écrasé au pied de Notre Dame que courant sur les toits.
Et puis elle va me chercher un collier, me le passe autour du cou: "T'es jolie...moue dubitative... mais pas trop quand même..." Elle enlève mes lunettes: "Ah là, c'est bien mieux!"

mercredi, mai 09, 2007

Le passage aux grands lits

Alors voilà, mes petits bouts sont de grands garçons. Big Boss a décidé de monter les lits hier après-midi alors que j'aurais préféré attendre d'acheter les parures de lit. Du coup, la déco est spartiate mais on aura le temps d'arranger tout ça ultérieurement.
Ils ont dormi de 20h à 8h30 ce matin mais je crois que la sieste va être difficile car je les entends rigoler et faire les foufous. Je crois qu'une chambre supplémentaire ne sera pas du luxe quand nous déménagerons car ils commencent à être un peu à l'étroit!


jeudi, mai 03, 2007

Mon rêve bleu...






Une flemme puissance 10000 me saisit lorque j'envisage de mettre mes bébés au pot. Et pourtant, avec, si tout se passe bien, l'entrée à l'école en septembre, je suis contrainte de faire quelques efforts. Ce matin, j'avais donc prévu de conditionner 'Ti bonbon à faire honneur à son pot. J'avais été briefée à mort la veille par mon papa qui a une grande expérience des enfants et m'a conseillé, sitôt le repas avalé, d'enlever la couche et de guetter le moindre signe indiquant un passage au pot. OK, ça à l'air facile finalement, l'apprentissage de la propreté... maintenant que je sais comment m'y prendre, je me lance. J'observe donc avec attention 'Ti Bonbon, qui se balade avec une déléctation non feinte le zigouigoui à l'air, s'assurant, à chaque pas, que son mini-organe ne risque pas de tomber . Il va dire bonjour au lapin dans la cuisine puis revient, se plante devant la bibibliothèque, et lève la tête vers les ouvrages d'une haute portée philosophique ("pas folle la Noiraude" le best of de Laurent Ruquier etc...), dans une immense béatitude. Avant que j'ai eu le temps de me lever, un bref jet de pipi honore mon tapis St Maclou.: "C'est dans le pot qu'il faut faire pipi." lui dis-je en l'asseyant dessus. Evidemment, du coup, il se retient. Il fait mine d'aller chercher un truc dans sa chambre et en profite pour m'arroser le lino. "C'est dans le pot qu'il faut faire pipi" lui dis-je en le ré-asseyant dessus. Toujours rien. Au bout de cinq minutes, et parce que mon petit-déjeuner m'attend (l'abnégation, ça va un moment quand même) , je lui remet sa couche.
Sur ces entrefaits, Fifille, qui s'est levée, va chaleureusement saluer son lapin quand: "Oh maman, j'ai marché dans le mouillé! " 'Ti bonbon, dont je n'aurais pu imaginer telle sournoiserie, avait, sous prétexte de saluer la lapin, copieusement arrosé le carrelage. D'où ma question: Comment fait-on pour apprendre le pot à un enfant qui fait pipi toutes les cinq minutes?

mercredi, mai 02, 2007

La phytothérapie malade de ses excès



"Le commerce lucratif de la phytothérapie est en train de scier la branche sur laquelle il est assis. De nouvelles études montrent qu'une récolte sans discernement pour alimenter la demande croissante de médicaments à base de plantes pourrait faire disparaître jusqu'à un cinquième des espèces actuellement utilisées par la médecine naturelle. Cette dangereuse tendance représente un risque pour la santé de millions de personnes dans les pays en développement et une menace pour ceux qui vivent de ce commerce.
La plupart des habitants du globe utilisent quotidiennement les plantes pour se soigner et dans certains pays la santé de 80 % de la population en dépend. Ce sont des communautés pauvres qui récoltent nombre de ces plantes. Malgré des demandes auprès des industriels du secteur pour qu'ils investissent davantage dans leur culture, les deux tiers environ des 50 000 plantes médicinales utilisées sont encore récoltées à l'état sauvage et, d'après une nouvelle étude, 4 000 à 10 000 d'entre elles seraient en voie de disparition. Le rapport de Alan Hamilton, spécialiste des plantes au WWF, révèle que le marché des médicaments à base de plantes en Amérique du Nord et en Europe a augmenté d'environ 10 % par an ces dix dernières années et que le marché mondial représenterait aujourd'hui au moins 16,5 milliards d'euros. Une autre étude publiée par le groupe de conservation de la nature Plantlife International accuse l'industrie phytosanitaire de ne pas assurer la durabilité de ses ressources. Elle affirme que 11 des 16 sociétés spécialisées dans les plantes au Royaume-Uni vendent exclusivement des plantes de cueillette et que les cinq autres n'en cultivent qu'une faible proportion. Le problème est aggravé par les caprices du marché de ces médicaments, toujours croissant au Nord d'après les experts, car ces remèdes passent rapidement de mode. Ce qui n'incite guère à la production durable des plantes médicinales. Le rapport Plantlife propose l'introduction d'un label pour identifier les produits obtenus selon les principes d'une production durable."
Bulletin d'information Spore n°111 juin 2004 Information pour le développement agricole des pays ACP