jeudi, novembre 30, 2006

Je veux vivre dans une auto-école...



10 ans! oui! 10 ANS, Mesdames et Messieurs! 10 ans de " je vais l'avoir ce permis", de "tu verras, l'année prochaine, j'aurais les fesses posées dans ma voiture", de "la bouteille de champ' est déjà au frais!" (elle se dispute à prix d'or maintenant)... En fait, 10 ans de grosse flemasse, de fatigue liée à mes grossesses, permis raté une fois, tiers prévisionnel etc...J'ai testé (mais pas approuvé) pas moins de 4 auto-écoles. Je suis une bête de code, une acharnée du levier de vitesse (n'y voyez rien d'obscène) ...J'ai besoin d'adrénaline moi, le permis, c'est trop facile à passer en un an, c'est pour les gagnes-petit. Je veux la mériter, moi, la marque de mon postérieur sur le velours du Scénic de Big Boss. Il faut suer, donner de soi, liquider ses économies, accepter les cours de code dans une salle qui sent la chaussette à côté d'ados boutonneux qui l'ont eu, EUX, le permis, depuis!
J'en ai aussi testé des moniteurs de conduite (en tout bien, tout honneur...le contraire eût été de toute façon fort peu probable vu le physique peu avantageux de certains). Je me rappelle tout particulièrement du second, la palme de la connerie, Bruno qu'il s'appellait. Bruno, qui, apprenant à conduire à une femme (moi, en l'occurrence), croyait bon de se fendre d'un commentaire devant les imprudences de certaines conductrices que nous croisions: "Tiens, ça ne m'étonne pas, c'est une femme ça encore!" C'est bien dommage qu'à cette époque, ma profonde timidité m'ait empêché de lui mettre ma main dans la gueule, à Bruno. Bruno, qui, me parlant souvent de sa femme quand je conduisais, croyait bon d'ajouter: " Elle est blonde, et c'est une vraie blonde hein!" car à l'époque, c'était encore le must, la vraie blonde. Il doit moins le claironner depuis...D'ailleurs, je souhaite à sa vraie blonde de l'avoir laissé tomber comme le gros étron qu'il est...Et puis, j'en ai croisé des sympas, dont le Jean-Claude Killy des moniteurs, ex-examinateur et vraie blonde lui aussi (si, si!), qui m'a dit que je conduisais comme une mémère (ce qui était vrai) et qui, pour me le prouver, a appuyé sur l'accélérateur alors que je tenais le volant yeux fermés. On aurait pû se tuer ce jour-là peut-être, mais c'eût été une mort trop douce pour moi, la bagnarde du permis de conduire...
Tiens vous croyez que je pourrais me proposer au Guiness Book de records?

Enfin, toujours est-il que j'ai la possibilité de présenter le code lundi. Alors pensez à moi à 17h, heure de l'examen blanc, pour que je sois retenue pour le vrai examen. Vous aurez fait votre B-A de la journée, un peu de pitié pour la pauvre bête que je suis... Vous pouvez même allumer un cierge si vous êtes croyant, enfin, ne vous déplacez par pour ça non plus... Merci

Petit bijou de telenovela....

Big Boss et moi-même nous poilons régulièrement comme les grosses hyènes que nous sommes devant le générique de cette telenovela, qui passe actuellement sur M6 et qui est absolumment kitchissimme, voire en passe de devenir culte...Au début, ça démarre pas trop mal, mais quand arrive le blondinet, ça devient franchement la poilade quant au mélange de tous les poncifs concernant le beau gosse qui se la pète à s'en claquer les abdos (en plus, c'est même pas un vrai blond, ouah, trop nul!)
Enfin, régalez-vous, Dallas, à côté, c'est limite trop intellectuel...



Telenovela Rubi Intruduao1Video
envoyé par rubi346

mardi, novembre 28, 2006

Escapade au Bourget...






Malgré mon peu d'intérêt pour l'aéronautique, je me suis laissée traînée au musée du Bourget par mon passionné de Big Boss. Après avoir dormi une heure dans la voiture, bouche ouverte (ce qui ne m'a pas empêchée d'entendre glousser Big boss et Fifille en admirant ma mine gobeuse de mouches), nous arrivions sur les lieux de ce que je pensais être le musée de l'Ennui Profond. En réalité, dès notre arrivée, je suis restée en admiration devant les avions de la patrouille de France, immobilisés dans un ballet aèrien statique. Et finalement, j'ai été touchée de voir les bi-plans, bi-moteurs, et autres coucous fort sympathiques. Telle une gamine de cinq ans, j'ai souri à traverser les passerelles hautes, main dans la main avec Fifille, et voir les crânes des bonbons qui pleuraient en me cherchant du regard... En visitant le Concorde (oui Mêsdâmes, j'y étais aussi, et gratos en plus, enfin presque), et faire croire à Fifille, à l'occasion d'un bruit assourdissant de moteur que nous décollions (ouarf, la tête de Fifille!). J'ai même vu la capsule dans laquelle était Jean-Loup Chrétien et je peux vous dire que, s'il n'est pas nain, il a dû se plier en plusieurs morceaux parce que c'est vraiment exigu.Bref, on s'est bien amusé mais j'étais sur les rotules en fin d'après-midi. Mine de rien, c'est crevant de jouer les gamines de cinq ans...






Le schtroumpf débraillé au pied (ou devrais-je dire au train d'atterrissage?) du Concorde, c'est Fifille!



Ca, c'est quand on m'a envoyée en orbite autour de la Terre (Pfiou, trop dur de piloter la fusée, que j'ai déjà pas le permis voiture!). Y'avait un bordel là-haut! Pire que le périph à 8h du matin! Ils ont quand même accepté de me faire redescendre à cause de mes impératifs familiaux...

samedi, novembre 25, 2006


Presque une semaine que je n'ai pas écrit, diantre! Il fait dire que le Big Boss est rentré mercredi et que nous avions beaucoup de choses à faire...Oui, il était sur Paris depuis un mois et il était aussi sur la manif des pompiers...
Mardi soir, un pompier vient me vendre le calendrier annuel. Je suis comme chaque année, fière d'avoir fait ma B.A, car ce sont tout de même des hommes exceptionnels qui sauvent des vies. Le soir même, Big Boss m'appelle et me dit: "On était à la manif des pompiers cet après-midi, on s'est dit que ce serait bon enfant, qu'on serait peut-être un peu bousculés sans plus...Au lieu de ça, on s'est pris des barrières et des pavés sur la tronche. On était 12 , et une centaine de pompiers est arrivée à la charge, on a été obligés de sortir les boucliers et de balancer les lacrymogènes. On a rien compris, c'est quand même lamentable d'en arriver là !"
"Ah ben tiens, je lui dis, je viens juste de leur acheter un calendrier! lol"
" Ben, ils sont pas c**** de se présenter à l'escadron après ce qui s'est passé cet après-midi! Il y en quand même un qui a eu un trauma crânien!"
J'ai appris plus tard que le pauvre pompier en prospection s'est un peu fait rembarrer dans la caserne! Mais il a malgré tout bien vendu, comme quoi, on est pas rancunier. Je voulais dire que les gendarmes mobiles, c'est des gentils, ils sont pas là pour bastonner et qu'ils n'ont rien à voir avec les CRS (dont j'ignore totalement le travail), même si la tenue y ressemble. Là, où il y a juste un encadrement dans un but de protection, les gens à l'esprit étroit voient tout de suite de la répression faschisante.

Il est de bon ton de nos jours de conspuer les gendarmes et d'excuser les caïds de banlieue. Des fois qu'on passerait pour des sarkozystes...

lundi, novembre 20, 2006

Et un bouquin sur l'éducation super, un! Un de plus...

EDIT: J'ai eu l'occasion de tester la méthode ci-dessous pour la première fois ce soir. Fifille a tapé P'tit bonbon de rage parce que j'avais rangé sa chambre (ne cherchez aucune logique là-dedans...). Elle qui d'habitude est totalement réfractaire aux mises à l'écart dans sa chambre, a accepté d'aller se calmer dans notre chambre. Elle a refusé de rester sur la chaise mais s'est mise sur notre lit. J'ai fermé la porte, elle a hurlé pendant 6 minutes. J'ai lu à voix haute une petite histoire à ses frères pour lui montrer que je n'avais que faire de ses hurlements. Au bout de six minutes, j'ai été la voir pour lui demander si elle souhaitait s'excuser auprès de son petit frère. Elle ne m'a pas répondu mais est venue dans mes bras. Je l'ai laissée sortir en lui expliquant que je l'aimais mais que je refusais qu'elle tape son frère qui en plus, n'y était pour rien. Plus tard dans la soirée, je la cherchais. Elle était à nouveau dans notre chambre: "J'avais besoin de me calmer encore un peu, maman..." puis, je l'ai surprise en train d'embrasser p'tit bonbon et de lui dire: "Pardon, je ne voulais pas te taper, je m'excuse". Je suis bluffée et horriblement heureuse car c'est la première fois qu'elle est si coopérative... J'en reviens pas!
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Il est très inspiré par celui que je présente dans l'encart gauche du blog (écrit par un pédo-psychiatre, la précision est d'importance car pour avoir fait des études de psychologie, je n'accorde que peu d'intérêt aux méthodes des psychologues). Et il est génial! Bourré de situations concrètes, de conseils pratiques qui marchent! Il est destiné aux parents d'enfants en âge pré-scolaire (de 1 à 5 ans) et j'y ai appris une technique tout à fait intéressante: celle dite "du temps mort". Quand l'enfant est infernal, on le fait asseoir sur une chaise que l'on aura placée dans une pièce calme et neutre. Il doit rester assis sur cette chaise autant de minutes que son âge, lol, soit 2 min pour 2 ans, 3 min pour 3 ans etc...Au besoin, on peut s'aider d'un minuteur qui sonnera quand le temps est écoulé. Si l'enfant se relève avant, il faut le rasseoir jusqu'à ce que le temps effectif soit écoulé...

Ce qu'il est très important de savoir, c'est que s'occuper d'un enfant qui fait une crise de colère, c'est apporter un renforcement positif à son comportement: je suis infernal donc on s'occupe de moi, donc je vais encore faire plus de crises. Avec cette méthode (ou une équivalence) on casse ce système... Il faut aussi, pour renforcer cette méthode que, quand l'enfant est calme, s'amuse gentimment, on aille le voir pour le "féliciter": "Dis-donc, c'est bien agréable de voir que tu t'amuses calmement. C'est bien...". En effet, on a tendance à profiter de ces moments de calme pour laisser l'enfant seul et vaquer à ses occupations alors que c'est le contraire que l'on devrait faire! Voilà, lisez-le, ça vaut le coup!

samedi, novembre 18, 2006

Cartes de voeux en 3 D





Comment occuper Fifille, dont le leitmotiv depuis trois jours, tous les soirs, est "Je suis toute seuuuuuule, moiii! Je m'ennuiiiie!"? Hier matin, je suis donc partie en quête d'une activité que nous pourrions faire toutes les deux et j'ai poussé la porte de la seule boutique de loisirs créatifs de Noyon. Je n'avais jamais osé y entrer, comme dans toutes les petites boutiques, où je me sens très mal à l'aise. Et pourtant, je suis tombée sur une personne absolumment adorable qui m'a vendu les vertus du grille-pain au lieu de l'achat onéreux d'un appareil en vente dans sa vitrine destiné à certaines techniques graphiques... C'est donc en toute confiance que je me suis laissée conseiller sur les différentes façons d'occuper ma progéniture. Le seul problème, c'est qu'à part un kit pour fabriquer des scoubidous (hyper original, je connaissais pas du tout ...) il n'y avait rien pour ma petite cucul la praline. Puis, elle m'a montré des cadres en 3 D et j'ai trouvé ça sympa. Bon, évidemment, c'est un peu kitsch mais pour une petite-fille, c'est le top du top... Ca se présente en planche: le dessin est reproduit plusieurs fois, une fois dans son entier, une seconde fois avec un élèment en moins etc... Tous ces dessins vont être superposés après avoir été travaillés pour créer un effet 3 D. Je dois avouer que je me suis bien amusée aussi et que je trouve cela assez original pour fabriquer des cartes de voeux personnalisées...
Ce que vous voyez en photo, c'est ce que j'ai fait. Fifille a expérimenté la première technique 3 D totalement plate donc une photo n'aurait pas été très parlante. Mais elle s'est éclaté quand même et elle n'est pas peu fière de ses créations...

jeudi, novembre 16, 2006

Une soirée banale



Qu'est-ce qu'on s'ennuie le soir... Et encore, je pourrais sûrement faire plein de choses si Fifille était décidée à ne pas me coller aux basques jusqu'à 22h. Mais qu'est-ce qu'elle a aussi? Elle veut que je lui fasse faire des calculs à 21 h du soir! Eh, oh, y'a pas marqué Pythagore là! (ouais, bon, c'est le seul que je connais alors hein) . Après quelques opérations résolues (elle est fière de me montrer qu'à présent elle sait compter seule sur ses doigts), en fourbe que je suis, je mets un programme qui va détourner son attention des additions et devant lequel je pourrais comater, telle la larve de base: "Incroyable talent". Fifille est rapidement hypnotisée par le petit écran et un début de tranquillité se fait jour de mon côté. Voix off: "Et maintenant, un numéro de claquettes!"
-"Ouah, c'est nuuuul un numéro des claquettes!" qu'elle pouffe Fifille
Je lui dis:-" Tu sais ce que c'est?"
- Ben oui hein, c'est les chaussures qu'on met l'été!
Ah magie de l'enfance!...comme je voudrais être assez jeune pour ne pas connaitre Fred Astaire...
Tiens, cette petite anecdote me rappelle l'autre jour où nous feuilletions un imagier. A la page "animaux du désert", il y avait la photo d'un fennec. Je lui dis:
-"Tu sais ce que c'est ?..."
silence
-"Allons! Mais si, tu sais... un fé...un fé...?"
-"un fêlé?"


Rien à voir sinon, mais j'ai envie de dire un truc: Clint Eastwood, je t'aime depuis que j'ai 11 ans et je crois que même quand tu seras un squelette, je t'aimerais encore... Tu es l'acteur et le réalisateur le plus droit, le plus vrai et le plus humain que je connaisse et tu es, tout simplement, un type formidable...

mardi, novembre 14, 2006

Fabriquer soi-même de la pâte à modelée non toxique...



J'ai remarqué qu'à la garderie, elles faisaient elles-mêmes leur pâte à modeler. J'ai donc testé! Il vous faut:
- 2 tasses de farine
- 1 tasse de sel fin
- 2 cuillères à soupe de paillettes d'alun
-1 cuillère à soupe d'huile
- 1 verre d'eau très chaude
- 2 cuillères à soupe de colorant alimentaire (on peut mélanger deux couleurs) ou de gouache
Mettez tous les ingrédients dans un saladier et versez-y l'eau très chaude. Si la pâte est trop sèche rajoutez de l'eau chaude, si elle est trop liquide, rajoutez de la farine. Malaxez la comme de la pâte à pain. C'est prêt!
Cette pâte est exceptionnellement souple pour les petites mains et très agréable à travailler mais comme elle sèche à l'air, conservez-la dans un récipient hermétique. Elle est de plus extrêment salée ce qui décourage nos petits gastronomes de l'extrême culinaire. BONS MOULAGES!








Ouf!


Mon Dieu-ch, que j'étais inquiète! Une plaque étrange sur la jambe de p'tit bonbon qui résistait à toutes les crèmes. Et puis, une éventualité, évoquée par une popine (Stephke, si tu me lis, you're the best!): il s'agirait d'une "roue de Ste Catherine". Je pars donc en quête d'informations sur cette étrange affection sur le Net. Or, une règle est essentielle en matière de maladie: ne JAMAIS aller voir sur le Net. L'information n'est pas dure à trouver: "Les roues de Ste-Catherine" sont symptômatiques de la teigne. Des photos... j'y reconnais la tache de P'tit bonbon et, à côté, des crânes pelés, des plaques purulentes (mais ces gens attendent combien de temps avant d'aller chez le médecin?)...Beurk! Et un mot: CONTAGIEUX . N'étant pas spécialement bien pourvue au niveau capillaire (on me surnomme "peluche râpée), je m'inquiète déjà de mon alopécie prochaine et j'envisage déjà le port du tchador...
Ce matin, je traîne donc p'tit bonbon, dit "la teigne" chez le médecin et par précaution je laisse mon 'ros bonbon (qui n'a rien, je précise!) à la garderie.
La salle d'attente est pleine à craquer. Il est 10 heures, le médecin est en retard, une conséquence de ses visites à domicile du matin. P'tit bonbon est déchaîné et on sent qu'il essaye de coller à son nouveau surnom. Et vas-y que je vais dans le cabinet du médecin dont la porte ne ferme pas, que je soulève le couvercle de la poubelle pleine de seringues, que je manque trébucher sur le pied d'une pauvre dame qui a la goutte, que j'arrive à me coincer entre la rangée de sièges et le mur et que je hurle, que je chouine, que je me sers de la dame joliment habillée pour escalader la chaise d'à côté avec mes chaussures pleines terre, que je suis CHIANT quoi!... Une demi-heure que je suis là, à courir après ce démon en salopette, quand le médecin arrive dans un tourbillon textile, manteau, écharpe, malette en cuir jetée sur le bureau: "Mme Bonbon! A nous!" Il est stressé, il est en retard, je suis stressée, je suis en retard à cause de lui. Mais il est fort charmant alors que je me la claque. P'tit bonbon est en couche en 30 secondes. Il regarde la tache et le verdict est sans appel: c'est tout à fait bénin et il n'y aura aucun chauve dans la famille pour le moment car ce n'est pas du tout contagieux. Ouf!
Edit: cette affection porte le doux nom d' "herpès circiné" ou "roue de Ste Catherine". C'est un champignon qui s'attrape dans "l'air du temps" à la faveur d'une lésion cutanée. Elle guérit spontanément mais l'application d'une crème spécifique est malgré tout nécessaire pour qu'elle guérisse plus rapidement. Elle peut réapparaitre à un autre endroit du corps pendant l'enfance, conservant malgré tout, son caractère bénin.

lundi, novembre 13, 2006

Bain du soir...espoir?


J'étais en train de donner le bain hier soir... Mes deux chérubins joufflus barbotaient joyeusement, s'éclaboussant mutuellement en riant. Je trempais mes mains dans l'eau mousseuse pour leur faire des vagues. Quel tableau touchant! J'attrape le shampoing Mixa bébé et me vient à l'esprit l'ancienne pub, vous savez, celle où il y avait la chanson de John-Paul Young "Love is in the air". Je prends ma voix de crooneuse à la Sinatra, enfin plutôt à la Franck tout court, et j'entonne, dans un anglais plus qu'approximatif: "Love is in the air, toum, toum, toum, toum, toum, every woane awoooone, toum, toum..." Ca y est, je suis dans la pub, c'est moi, la superbe blonde habillée d'un blanc immaculé. Je suis dans sa peau là, je fais ma maline en shampouinant la tête de p'tit bonbon qui apprécie moyennement le décapage en musique. Le refrain, l'apothéose, je dégage mes cordes vocales dans un mouvement de gosier proche de celui de l'autruche, les yeux-mi-clos: "Love is in the aiiiiiir!?..." Et c'est à ce moment précis que la tortue Playskool s'est trouvée propulsée par une force occulte, Dark 'ros bonbon, vers mon maxillaire inférieur...

Alors je crie au mensonge, que les publicistes arrêtent de nous faire croire au Père Noël! ...

jeudi, novembre 09, 2006

Eduquer sans punir...




Alors en gros, en très gros, l'auteur, psychologue de son état, prône l'autodiscipline, l'utilisation du message "je" (le "tu" étant considéré comme punitif) et l'absence totale de punitions et de récompenses (qui tendent à valoriser une conduite adéquate, autrement dit, qui fait plaisir aux parents au détriment de l'enfant). Thomas Gordon est, par ailleurs, l'instiguateur d'un programme de formation prénommé Parents efficaces .

Eduquer sans punir, plus facile à dire qu'à faire, je trouve car, à la base, il faut avoir des enfants faciles ou qui ont déjà bien intégré les codes sociaux. Je trouve que ça suppose qu'on ne se soit pas trompé de chemin au départ. De plus, à moins d'être mère au foyer, et encore, nous ne sommes pas les seules intervenantes dans la vie de l'enfant. Et les efforts mêmes que nous pourrions faire se trouveraient peut-être ruinés par le système éducatif actuel. En effet, l'école refuse de lâcher ses bons points et ses images...D'ailleurs, la première chose que ma fille me dit en rentrant de l'école est "J'ai eu "tant" de bons points aujourd'hui" Le travail en lui-même, pour soi-même, est peu valorisé.
Il est, de même, difficile d'être totalement neutre dans le dialogue, car on porte sa propre histoire, ses propres affects, et on ne peut pas ne pas en projeter au moins une partie sur ses enfants.
C'est apparemment une méthode qui s'apprend, mais pas en lisant le bouquin... En en discutant dans des groupes de parole et en se soutenant mutuellement face aux écueils éducatifs que l'on peut rencontrer et qui sont fort nombreux. C'est un véritable mécanisme de pensée à adopter. Mais cet ouvrage reste précieux, ne serait-ce que pour se remettre en question et tendre vers "le mieux"...

Trace de vie dans le noyonnais...


J'y crois pas! il y avait du monde hier au petit parc de jeux. Je n'y croyais plus! Ce fût l'occasion pour les bébés d'étrenner leurs nouveaux anoraks taille 16 ans. J'embarque mes deux bibendums chamallow dans la poussette infernale et en route pour le super square qui fleure bon les poubelles. Ma copine B. me rejoint bientôt avec sa petite dernière en écharpe et ses deux "grandes" à trottinette... Je lui dis que ce square me déprime, elle me dit qu'elle aussi et je comprends mieux qu'on se croise rarement. 'ros bonbon commence à chouiner en flot continu , probablement un excès de féminité dans l'atmosphère, quand arrive d'autres petites habitantes de la caserne. Elles sont accompagnées de deux petits chiens, je ne me souviens plus du nom, rah, vous savez là, ces petits chiens croisés Pitt-bull (pour le caractère) et rat musqué (pour l'aspect général), un genre de chihuahua. 'Ros bonbon arrête net ses jérémiades, l'oeil figé, la mèche en alerte, et se lance vers les chiens en criant: "Ouah-ouah! Ouah-Ouah!" Je crois bien qu'il n'a jamais caressé de chien de sa vie. En revanche, le chien sur lequel il jette son dévolu, lui, a l'air de bien connaitre les enfants. Voyant arriver 'ros bonbon sur lui, il cherche déjà un endroit où se planquer, la queue entre les jambes. Et il tremble la pauvre bête quand 'ros bonbon risque sa petite main potelée et arrache-poil sur son pelage. C'est bientôt la joyeuse empoignade autour des canidés qui j'en suis sûre, à ce moment précis, regrettent presque les visites chez le véto. Mais il est déjà l'heure de repartir. 'Ros bonbon pousse des cris déchirants que j'interprète clairement comme: "Achète-moi un chien ou je refuse d'aller au pot avant mes 18 ans!" Les enfants, ça réussit toujours à vous avoir à l'usure...

mercredi, novembre 08, 2006

Une quiche que même Bocuse il est jaloux...


J'étais verte hier soir. J'avais prévu de faire une quiche lorraine maison, malheureusement, j'ai semé sur la route, au retour des courses
ma pâte brisée. Et je déteste faire la pâte à tarte car j'ai toutes les peines du monde à l'étaler joliment dans un moule. En plus, j'avais oublié d'acheter de l'emmental râpé. En fait de quiche, j'avais ce qu'il faut pour faire une omelette. Ne m'avouant pas vaincue, j'ai quand même fait une pâte brisée de mes blanches mains et au lieu d'une quiche, j'ai fait une tarte aux légumes avec des légumes du congélo (je m'appelle pas Bocuse non plus ho!) . Je l'ai baptisée la quiche arc-en-ciel (ça fait plus chic) et les enfants se sont jetés dessus...
Cette quiche, c'est comme mon inspiration du moment, du banal fond de frigo...

Le rappel d'hier

Je n'ai pas suffisamment de "perles" concernant la garderie pour en faire une grosse chronique bien drôle mais il se trouve que de temps en temps, je tombe sur une puèricultrice qui m'amuse. On prévoit le planning de la semaine suivante toutes les deux et elle me propose à chaque fois, de rallonger le temps de garde "Vu que ça se passe bien hein?" ( entre parenthèses, c'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui veut garder des jumeaux plus d'une heure). Elle est adorable et elle croit toujours bon de me rassurer, bien que je ne me plaigne pourtant jamais: "Ohlala, qu'est-ce que vous devez courir Mme Bonbon.! Mais quand rentre votre mari? On va vous soulager Mme Bonbon, ne vous inquiétez pas...Après, vous pourrez les mettre en journée continue. Ah ça! ça va bien vous soulager Mme Bonbon!" On dirait que c'est la super guigne d'avoir des jumeaux et je suis comme auréolée de gloire quand j'arrive avec mes deux morpions. D'autant qu'elles ont avant-goût du stress que je vis chaque jour à surveiller p'tit bonbon: " Il escalade tout, c'est pas possible, il faut avoir des yeux derrière la tête!" me disait la dernière fois la puèricultrice catastrophée.
Une sainte on vous dit...

mardi, novembre 07, 2006

Me revoilà...


Je n'ai pas pu écrire ma chronique hier car nous avons eu quatre pannes de courant généralisées sur le quartier... J'ai bien cru que nous allions finir la journée à la bougie à jouer au scrabble (l'archétype même de la soirée cauchemardesque pour moi). Et puis, je dois l'avouer, je ne me suis pas ruée sur mon blog quand cela a remarché car le fait est que je n'ai aucun sujet en tête pour le moment... D'ailleurs, si vous avez des idées de sujet, elles sont les bienvenues! (merde quoi, me laissez pas toute seule!) Je vais quand même pas vous faire une liste de ce que j'ai fait de ma matinée: j'ai été au Marché Franc et comme d'habitude, je me suis dit: "Mon Dieu, mais qu'est-ce que je fais ici?" Il parait que Houellebecq évoque Noyon en termes peu élogieux dans un de ses romans. Je n'ai lu qu'un roman de lui mais si il veut, je peux lui donner des renseignements complémentaires sur la ville et ses habitants pour un prochain ouvrage...
J'avais laissé les bébés à la garderie et Tanguy a fait un caca bien sec, dixit la puéricultrice."Tant mieux" lui ai-je répondu " car il avait un érythème hier soir dû à des selles trop liquides" J'aime bien nos échanges avec le personnel de la garderie...
Mais je vous vois déjà vous endormir derrière votre écran. Alors, je vous dis bonne après-midi. Je vais de ce pas commander mes bouquins sur Alapage. Gros bécots à mes lecteurs et lectrices chéris...

dimanche, novembre 05, 2006

Encore une dent...


...de tombée. Fifille vient de perdre une de ses deux incisives inférieures. Et ce fût un drame shakespearien au moins!
Elle me rejoint dans la cuisine, la bouche béante et tente d'articuler, entre deux spasmes de sanglots: " 'a'an, regaaaaaa'de! 'a deeeeeeent!!!" La petite dent est sortie de sa cavité et semble flotter au dessus de la gencive dans un mélange de sang et de salive. "Tu as pris un coup dans la dent ou quoi?" (ne pas s'évanouir...ne pas s'évanouir) "Ouiiiiiiiiiiiiii!!!haaaaannnn!" La dent n'est pas tout à fait tombée et tient encore par l'opération du Saint Esprit. Il faut opérer, vite, Fifille est en train de se vider de son sang, ses pleurs déchirants en attestent. Il faut que passe en revue tous les épisodes d'Urgences où le Dr Ross (argh!) est confronté à des problèmes bien pires que celui-ci. Ne pas penser à Georges Clooney, Fifille est en train d'agoniser, là sous tes yeux, il faut rester professionnelle. D'une voix rassurante je tente un "Il suffirait juste que je tire un peu dessus et elle tomberait toute seule"(ne pas s'évanouir...ne pas s'évanouir...) "Naaaaaaaaan!" . Folle de douleur, telle Scarlett O'Hara se jetant au sol dans sa robe à cerceaux, Fifille se jette sur le canapé en hurlant. Et là, ô miracle, alors que je m'apprête à lui dire qu'elle risque de tacher le canapé, la petite dent saute et va s'échouer sur le plaid. Devant cette mutilation brutale, Fifille redouble de pleurs: "Je veux pas perdre toutes mes dents!!! En plus, y' a un trou maintenant! haaaaaannnn!!!" Je la comprend, moi non plus j'aimerais pas perdre toutes mes dents. La situation se tasse néanmoins au fil des heures et Fifille commence à accepter son image édentée, après s'être souri dans le miroir de l'entrée au moins 500 fois.
Le soir, elle vient me rejoindre pendant la préparation du repas et regarde dans la poêle: côtelette de porc-salsifis. Elle prend un air désolé "Ca me fait trop mal, je ne vais pas pouvoir en manger je crois!"
"Ah, je lui dis, c'est vrai que c'est dur... Du coup, tu ne vas probablement pas pouvoir manger un sni**** glacé toute à l'heure non plus"
Fifille, n'écoutant alors que son courage, et dans ce qu'on sent être un sens aigu du don de soi: "Je sais pas, je vais essayé-ch!"

vendredi, novembre 03, 2006

Spaguetti mais pas Western...



Si p'tit bonbon affectionne particulièrement les brosses et balais, 'ros bonbon n'est guère en reste en ce qui concerne les petites manies. Ce qu'il adore par-dessus tout, c'est m'entendre croquer dans un spaguetti cru. Ca, ça le fait hurler de rire mon 'ros bonbon. C'est tous les jours qu'il me trouve un bout de spaguetti à croquer, car il est imbattable pour en trouver un qui traîne sous un meuble ou derrière la cuisinière . Il se met ventre contre terre, tend le bras sous le buffet et en déniche un à coup sûr, piétiné par toute la maisonnée (y compris les chaussettes parfois douteuses du big boss) et échoué juste à côté d'un mouton de poussière. Et pas question de faire grise mine sur son offrande durement obtenue. Il faut y croquer dans le spaguetti sauce acariens, tendu par ces petits doigts grassouillets: " t'ins"... "t'ins!!!"... "T'INS!!!". Je m'exécute illico presto et croque le spaguetti dans une moue qui se veut ravie au milieu des éclats de rire, que je ne veux imaginer démoniaques, de 'ros bonbon. Maudit aspirateur!

Message à l'attention des puristes des pâtes et des italiens de passage: Je sais qu'on dit spaguetto au singulier je vous figure, mais c'est mon blog et je fais ce que je veux!

jeudi, novembre 02, 2006

L'auteur n'étant pas dans son assiette aujourd'hui, elle profite de la cuisson de ses galettes de pommes de terre pour vous prier de l'excuser de ne pas faire de chronique aujourd'hui. J'ai constaté beaucoup de visites hier (un taux record à vrai dire) et je vous remercie de votre fidélité (à moins que ce soit l'histoire du string bonbon qui a créé un fil sur Google, auquel cas, je vais me retrouver avec tous les obsédés de la planète sur mon blog). Bon appétit!

mercredi, novembre 01, 2006


Ayant reçu des menaces de mort , je tiens à m'excuser auprès de nos amis picards pour avoir dit qu'ils sentaient mauvais... Non, ils ne puent pas pour la grande majorité d'entre eux mais je suis dans une petite ville plantée au milieu des champs de betteraves, où propreté et raffinement semblent être deux mots bannis du vocabulaire. Pour moi qui viens d'une ville très "prout-prout" (Bordeaux, je le rappelle), c'est une honte de voir des gens manger leurs macarons Fauchon avec les doigts ou pire encore, de ne pas les voir en manger du tout! Imaginez donc que je suis obligée à l'heure actuelle, de choisir mes vêtements et ceux de mes enfants, dans le catalogue La Redoute! (pas un seul magasin Galeries Lafayette à 100 km à la ronde).Vous comprendrez mieux d'où vient mon aigreur et mon ton tranchant... J'espère néanmoins vous avoir fait plaisir avec la photo du string bonbon, que la bienséance a failli me faire bannir du blog, à défaut d'avoir pu en réduire la taille...