Un petit tour en ville...

On a un magasin de gadgets au centre ville, un magasin qui a pris la place du vieux magasin de jouets avec la clochette qui tinte quand on y entre. Quand le magasin de gadget a ouvert, la vitrine affichait clairement sa cible: les zenfants. Services de petit-déjeuner Bécassine et Banania, fournitures scolaires Diddl ... Les articles à caractère sexuel étaient honteusement relégués au fond du magasin.
Mais il faut croire que je suis une des seules à y amener ma gosse car depuis quelque temps, la vitrine a sensiblement changée. Il faut, je pense, s'adapter aux clients du troquet d'à côté. Ce fût néanmoins l'occasion pour moi de tester l'écoute active prônée par Thomas Gordon (j'essaye d'être "in"). Donc ma fille et moi devant la vitrine:
- Oh maman, tu as vu?!!! Un slip en bonbon!
- (hum, hum)... Oh mais regarde-moi cette ravissante tasse Titi et Gros minet (beurk)(écoute esquivante)
- Comment on fait pour le manger, maman?
- Arem, hum, hum De quoi? (écoute over-dépassée)
- Ben le slip en bonbon là!!!
-... Et bien je suppose que c'est réservé aux gens très souples...
- Je suis très souple moi, hein maman?!!
- Il n'y pas ta taille...
- Pourquoi?
- Oh tu m'embêtes avec tes questions! (écoute désactivée) Si on rentrait dans le magasin pour acheter ton Diddl? (écoute esquivante à fond, à fond, à fond))
- Ouaiiis!!! ....
Innocente victime tiens, heureusement que ta mère est là...
*******************
C'est incroyable ce que les gens sentent mauvais par ici. On dit que les français sont sales et je prends toute la dimension de cette remarque étrangère depuis que je vis dans cette région... Ce matin, il y avait un type au Monoprix, on pouvait le suivre à l'odeur. Quand je suis arrivée à sa hauteur à la caisse, j'ai eu un haut-le-coeur: c'était un mélange d'odeur de crasse, de fromage de chèvre et de vieux slip ( porté au bas mot depuis un quart de siècle) . L'estomac tourneboulé, je vais chercher les pilous à la garderie et je tombe sur la grand-mère du petit Alain, un amour ce gosse, mais alors sa grand-mère, elle fouette velu: elle a l'odeur et l'aspect de l'odeur... Je me suis penchée pour ramasser les chaussures des petits et mon organe olfactif s'est malencontreusement trouvé à hauteur de ses mi-bas et de son jupon 100% polyester ... Il y a des moments comme ça, où tu préfèrerais qu'on te plonge la tête dans du canard wc...

Maître en toutes choses...

Comme c'est Halloween demain, je me disais qu'il serait bien de parler de balai de sorcière et de lutins farceurs....Bon, enfin pas tout à fait à vrai dire, plutôt de la lubie d'un de mes lutins farceurs pour les balais. Il se trouve que depuis deux jours, je ne peux plus approcher de près ou de loin le balai de la cuisine, sous peine de pugilat...
L'autre soir, j'attrape l'instrument afin de ramasser les "quelques" miettes de notre repas et qui vois-je arriver? Un féroce pitt-bull en la personne de p'ti bonbon qui n'entend pas de cette oreille que j'emprunte son balai fétiche... Matant le molosse (nain) du coin de l'oeil ( toujours être en alerte!), j'entame deux-trois va-et vients de balayage, quand tout à coup, p'ti bonbon se saisit du manche et décide d'adopter la technique dite "du sac de patates". Il pèse de tout son poids sur le manche du balai ce qui empêche toute manoeuvre de ma part. Tentant de soulever le balai de terre et de lui faire ainsi lâcher prise, j'ai immédiatement droit aux "sirènes hurleuses", une habile technique destinée à obliger l'indésirable à se boucher les oreilles et à lui faire ainsi lâcher l'objet. Peine perdue, j'ai des tympans en béton depuis que je suis sourde comme un pot (un souvenir de la prime enfance de ma première fille). Je tire le balai, il tire de son côté, je re-tire, il re-re-tire, le téléphone sonne et je décide d'abandonner ma proie à p'ti bonbon triomphant, qui entame sans plus tarder l'arrachage désormais quotidien des poils de SON balai...
Je croyais son territoire encore limité mais malheureusement, il s'étend déjà à la salle de bain où c'est désormais ma brosse à cheveux qui fait l'objet de sa convoitise. Et il est particulièrement difficile, croyez-moi, de faire son brushing quotidien avec p'ti bonbon accroché à sa jambe et qui combine les techniques du "sac de patates" et des "sirènes hurleuses" ...

Edit: un peu d'indulgence, par pitié, pour l'auteur qui travaille dans des conditions exécrables compte tenu de son statut de mère, et qui fait des fautes d'orthographe et de syntaxe en grande partie dûes au brouhaha ambiant... Merci d'avance...

Mon bouquet "grippe aviaire"...

C'est tellement peu de choses de faire plaisir à un enfant. Vous l'emmenez d'abord, le matin, faire quelques courses incluant diverses cochonneries chocolatées et lui achetez un magazine plein d'autocollants , qu'il va coller partout SAUF sur la page du magazine prévue à cet effet. D'ailleurs, un été, je me suis "amusée" à décoller au grattoir des autocollants collés sur le frigo depuis quelques semaines et j'ai ruiné la peinture de mon frigo... Enfin bref (vous aurez remarqué que j'aime bien cette expression)

L'après-midi, vous l'autorisez à inviter une copine ou un copain de son âge, qui arrive chez vous le pantalon encroûté de boue: "C'est rien, j'ai joué au chien dehors, Madame" et qui court voir votre "collection" de DVD, en rampant sur votre tapis IKEA TOUT NEUF!
Puis, les deux oiseaux migrent enfin vers la chambre pour jouer aux playmobils. Là, personnellement, j'ai deux fauves en cage à gérer, à savoir, les jumeaux. Ayant aperçu un enfant, ils hurlent comme des bêtes enragées, accrochés à la barrière de protection pour rentrer dans la chambre de leur soeur et faire un carnage avec les playmobils, Barbies, et en ingurgiter les accessoires. Il faut donc les OCCUPER, alors que, déjà, j' entends mes forums internet favoris qui me disent: "Allez, viens donc, si t'étais une mère dévouée, ça se saurait!" Dans un sursaut maternel, je parviens à les aider à faire un puzzle Winnie dont ils balancent méticuleusement chaque pièce derrière eux , pièce que je viens difficilement, compte tenu de mon Qi, de mettre en place... Si certains aiment l'ordre, les miens, je peux le dire, se complaisent dans le chaos... Vous achevez votre B-A avec un peu de lecture, dans un fracas de cheveux tirés, piétinement de la face et petits doigts baveux et griffus dans la narine... la vôtre, dans des fous-rires aussi éclatants que vos vaisseaux sanguins.
Pour achever cette journée, magnifique pour votre enfant, d'abnégation totale pour vous, il va vous faire un cadeau. Et moi, j'ai eu mon cadeau: un bouquet de trois pâquerettes, avec un plume de pigeon, empaquété dans un papier de mini-bns à la fraise... Passée votre hypocondrie primaire ( Les seules paquerettes qui poussent ici sont engraissés par les excréments canins... Et si ce pigeon avait la grippe aviaire? ... Et cette poche de Bn, ne contiendrait-elle pas des phtalates? ) vous embrassez votre enfant avec la fougue d'une mère réjouie, et posez fièrement votre cadeau sur le buffet de la cuisine, en espérant des jours, plus heureux, où il connaitra enfin Interflora...

Maman de jumeaux...

C'est drôle, quand je me suis baladée les premières fois avec mes jumeaux, le regard des gens me gênait, j'avais l'impression d'être un bête curieuse. Les regards étaient très souvent aimables, d'autres moins, comme cette personne âgée, qui me voyant arriver avec les jumeaux, a soupiré: "Mon Dieu-ch!" ou cet homme que j'ai entendu dire derrière mon dos: "Tiens, double-coup!" Dans ce cas-là, on a plus l'impression d'être une lapine qu'une femme... Et puis, il y a les gens sympathiques, les plus nombreux, ceux qui nous trouvent formidable, courageuse et qui nous tiennent le "crachoir" en nous expliquant , par exemple,qu'eux aussi, ils en ont, dans leur famille, des jumeaux, en nous passent en revue leur généalogie... Bref, on est sans arrêt remarquée, interpellée, et il m'est même arrivé de changer de trottoir pour échapper à une personne qui se dirigeait vers moi, car je n'avais pas envie de raconter ma vie encore une fois...
Aujourd'hui, la poussette jumelle est devenu mon nouvel appendice, comme le Ninnin pour un de mes jujus. J'ai remarqué cela car l'autre jour, alors que j'emmenais mes petits à la garderie et qu'un couple me regardait passer, je me suis dit: "Mais pourquoi ils me regardent comme ça ceux-là?" J'avais oublié que je poussais ma poussette jumelle. Alors de deux choses l'une: soit je me suis particulièrement bien adaptée à ma condition de mère de jumeaux, soit je suis en train de perdre la mémoire à court-terme...

10 millions d'indiennes ne sont pas nées...

Hier soir, j'hésitais entre deux programmes télévisés: Pirate des caraïbes sur Tf1 ou le sujet sur l'infanticide (ou plus précisément le foeticide) en Asie, sur Arte...Le sujet était triste mais il néanmoins très prennant.

L'Inde est en train de se scléroser, bien qu'il y ait quand même de la marge vu l'explosion démographique du pays. Avec l'arrivée de l'échographie (les cabinets d'échographes s'implantent même dans les campagnes les plus reculées du pays), les femmes choisissent de garder ou non l'enfant en fonction de son sexe, qui doit être masculin. Le fait est que les parents d'une fille doivent verser une dote très conséquente à la belle-famille pour le mariage. Tout cela pour que, mariée, leur fille soit peut-être battue, vitriolée ou assassinée. Les femmes, que ce soit pas souci financier, par contrainte extérieure, ou en regard de la condition de la femme dans le pays, avortent à des stades très avancés (5, 6 voire 7 mois) ou tue leur fille à la naissance... Elles sont avortées par des médecins peu scrupuleux qui en font leur fond de commerce...
Il y a là-bas, des villages qui ne sont pratiquement peuplés que d'hommes et ils doivent, pour se marier, aller chercher leur femme dans d'autres provinces.
La pointe d'espoir vient de Chine, où la politique de l'enfant unique entrainaît des foeticides féminins. Un nouveaux programme nommé "Chérissez vos filles", enseigné à l'école, et des spots télévisés, ont permis de faire reculer le phénomène d'infanticide de façon très significative, dans un pays qui compte, dans certains régions 136 naissances de garçons pour 100 naissances de filles en moyenne...
A lire [url]http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles_sea?ad=sci_20060109.OBS1450.html&host=http://permanent.sciencesetavenir.com/[/url

Bonnet d'âne...

Hier, j'ai été punie par la maîtresse ou plus exactement, c'est ma fille qui a été punie à ma place. Après la méthode globale de lecture, il y a la méthode globale de pédagogie...
Je vous explique le topo: ma fille revient vendredi soir dernier avec cahiers et classeurs . Sur son cahier de texte est indiqué: "Faire signer les cahiers. " Je m'arme donc d'un stylo après avoir feuilleté les cahiers en question et je signe sur la dernière page d'écriture. Forcément, bête et méchante comme je suis, je ne signe pas les classeurs où trois feuillets se battent en duel. Hier soir, ma fille me dit en sortant de l'école: "J'ai été punie par la maîtresse parce que tu n'avais pas signé les classeurs!" "Mais ta maîtresse a bien vu que j'avais signé tes cahiers, elle n'en a pas déduit que j'avais aussi vu tes classeurs? " " Non, elle m'a punie parce qu' il fallait les signer!" Une fraction de seconde, je me suis vue coiffée d'un bonnet d'âne pour mauvaise conduite parentale. Et finalement, j'ai trouvé bien injuste de punir un enfant pour l'oubli de ses parents! Un mot sur le cahier de liaison pour me rappeler à mes obligations n'aurait-il pas été préférable?
Du coup, j'ai appelé ma mère: "Dis-donc Maman, tu aurais pu faire un effort me fabriquer plus conscienceuse! Je te signale que la maitresse de ta petite-fille l'a punie pour me punir de ne pas avoir signé les classeurs!"
'Savez ce qu'elle m'a répondu? "Demande donc à ta grand-mère! Nos gènes de dilettante viennent d'elle!"

God tag

Juste un petit bonjour à mes copains suédois qui se perdent tous les jours sur mon blog et välkommen! J'adore la Suède et IKEA est mon Dieu... Je mange des Krisprolls aussi parfois quand je pense à en acheter à Auchan parce qu'en général je mange plutôt des pains au lait ... Par contre, j'aime pas trop votre vin chaud à l'airelle surtout à 15h et servi dans des gobelets en plastique...

Magique enfance...

Ma fille, ma toute petite, si innocente ( il n'y a que dans la chambre d'une petite fille qu'on verra un orque en peluche mettre des couches), que l'on essaie de protéger de la violence environnante. Mais qui, malgré nous, s'en imprègne forcément...

Je me souviens de ses yeux brillants quand nous lui avons offert sa première Barbie Lac des Cygnes et qu'en y jouant, elle chantait à tue-tête et d'un air convaincu: "Barbiiiiie, claque des cygnes-euuu! Barbiiiiie, claque des cygnes-euuu! "... et des deux grands couillons que nous étions, planqués derrière le mur et pouffant comme deux grosse hyènes...
Vous avez déjà regardé les reportages animaliers sur France 3? C'est de la poésie animalière et un passage m'a tellement amusé que je l'ai noté: on voit deux hyènes gambader sur la voix off de Pierre Arditi, qui a déjà raconté leur histoire digne des Misérables (que même Cosette avait l'air heureuse à côté de ces deux pauv'bêtes)...Et là, la phrase qui tue le peu de crédibilité que l'on accordait déjà à leurs déboires anthropomorphiques ...Les dits bestiaux "tentent de se réchauffer dans la lumière pâle d'un soleil illusoire"...

Je vous le dis, maintenant, il faut au moins avoir lu Goethe pour espérer comprendre quelque chose aux animaux...

Les astuces brico du week-end...pour les bricoleuses du dimanche

Quand on n'a pas d'enfant, on se satisfait particulièrement de l'exceptionnelle fonctionnalité de son intérieur. Une télé qui s'allume, qui s'éteint, un super halogène à interrupteur variable... Las! quand les enfants envahissent notre foyer douillet, d'un coup, on trouve que tout est TROP fonctionnel! Petites mains grasses ou collantes ( rayer la mention inutile...propres? allons donc ! A qui allez vous faire croire ça?) qui ouvrent et ferment inlassablement le lecteur Dvd, et qui éteignent:
- la télé, précisément au moment où Victor annonce à Cynthia qu'il la quitte pour Patrick dont la femme vient d'accoucher de quadruplés après 24 mois de gestation (C'est long les grossesses dans les soaps), et une trentaine d'autres fois pendant votre épisode tant attendu!
- L'ordinateur, au moment pile où vous finissiez de taper votre bilan comptable sur Excel, à rendre à 8h tapantes demain. Une dure nuit en perspective!
Et bien votre sauveur est là, tapi dans l'ombre de votre tiroir de bureau, de cuisine, dans votre boite à outil, guettant son heure de gloire... J'ai nommé: le scotch! Mais attention, pas tout seul, avec une allumette à poser en travers de l'interrupteur!
Regardez comme c'est du plus bel effet! Nous avons choisi la teinte la plus proche de notre téléviseur car on peut être bricoleur du dimanche et néanmoins esthète!
Imaginez la tête de vos amis quand ils verront cette lueur d'ingéniosité dans votre intérieur
ravagé! Alors, merci qui?
Marche aussi sur vos enfants. Pour des soirées mémorables où vous pourrez enfin "en placer une" !
Option belle-mère possible (trame renforcée).

Mon rêve de guimauve laxative...

Comme certaines le savent, hier, par pêché de gourmandise, je me suis goinfrée d'un sachet entier de guimauves achetées à la pharmacie. Mon châtiment ne s'est guère fait attendre puisque, sous couvert d'un délicieux enrobage fructosé, les dites guimauves se sont révélées être de très puissants laxatifs... Je croyais mon châtiment totalement consumé hier soir , mais c'était sans compter les travers de mon insconscient...
Il se trouve que cette nuit, j'ai fait un rêve qui me guérira probablement à tout jamais de ces guimauves (ou au moins quelques semaines). Alors voilà... Je suis invitée par le célèbre Daniel Prévost qui habite une très grande bâtisse meublée roccocco et je discute avec son fils Soren ( à prononcer "Soeurn" paraît-il ). De fil en aiguille, enfin plutôt de façon décousue, nous concevons de nous marier. Il ne me plait pas trop mais il est, après tout, fort sympathique et puis je suis célibataire, sans enfant (c'est beau les rêves!) . Je passe donc la nuit chez lui mais nous faisons chambre à part car il est très pieux (voyez le rapport avec mon pêché de gourmandise?)... Voilà déjà deux jours que je me retiens d'aller aux toilettes car, devant des gens si connus, je n'ose m'abaisser à demander où elles sont. Nous nous retrouvons le lendemain à une tablée d'invités prestigieux et mon envie d'aller aux toilettes se fait de plus en plus pressante, d'autant que le repas est fort arrosé. Je vois une invitée se lever en disant: "Je vais faire pipi!", ce qui, vous en conviendrez, est beaucoup plus courageux que mon silence gêné. Je la suis du regard et prévois de m'engouffrer dans la brèche. Je me lève donc discrètement et à ce moment-là, j'émet un "vent" monumental, genre corne de brume, devant l'assemblée médusée et passablement éméchée...Je me dis: "Bof, ils ne se souviendront de rien demain!" Mais le lendemain, je suis déjà l'objet de tous les quolibets et j'hésite entre marcher le front haut ou partir me réfugier dans la forêt avec mon copain le Yeti, partager avec lui mes guimauves . Il y aura une happy end car je serais réhabilitée par Soren juste avant que mon réveil ne sonne, mais nous resterons juste bons amis parce qu'on n'épouse pas une fille qui a de l'aérophagie chez les Prévost...

Cette immonde chose prénommée "Ninnin"

Au début, tout part d'une intention louable: non, la sucette ne passera pas par bébé, la sucette c'est pas hygiènique, ça cloue le bec et empêche notre chérubin de s'exprimer et j'en passe...Et puis, on en a fait l'expérience avec notre aîné: impossible de lui faire quitter sa tututte pour dormir et il rentre déjà au collège l'année prochaine... On achète donc un "doudou", nom, qui, dans la petite bouche baveuse de notre dernier se transformera en ce ravissant petit sobriquet: Ninnin.
Et on le choisit beau le Ninnin. Pas question de laisser notre rejeton se trimballer avec une horrible peluche, on a sa fierté, une famille, des amis...et le ninnin est un apparât de plus pour notre bambin. Il doit être nickel, c'est un peu la vitrine de notre bonheur familial tout neuf...
Au début, Ninnin, ben, il n'intéresse pas trop notre petit rôti. C'est nous qui lui collons d'emblée dans le lit en espérant que ce substitut maternel chiffonneux nous épargnera un réveil nocturne... en vain. Puis, le temps passant, bébé s'habitue à son Ninnin. Il se le colle sur le visage, lui suçotte les entournures et, attendris par cet attachement soudain et pourtant prévisible, on se dit que c'est une preuve de son attachement à nous. Ninnin devient rapidement incourtounable et les dames de la crèche nous lancent d'ailleurs un regard plein de répprobation quand, ayant déjà à peine eu le temps de faire notre brushing, nous osons présenter notre enfant en garde sans son nouvel appendice. Parce qu'il va falloir se le coltiner le mouflet, sans son Ninnin! Vous actionnez à peine la poignée pour sortir de cet enfer grouillant d'enfants , poursuivie par les regards noirs des puéricultrices, que vous apercevez déjà le visage poupin de bébé, ravagé par les larmes et hurlant d'une incommensurable douleur. Vous êtes donc cette Folcoche qui oublie l'objet le plus important de son tout-petit!
Mais Ninnin n'est pas comme le bon vin, il ne se bonnifie pas avec le temps. Ninnin, il râpe sa peluche sur le bitume, il a une écharpe attaquée par la salive, il goûte, plus qu'à son tour, à la purée de carottes de maman, il mange de la terre pendant la promenade du dimanche.... Ninnin, il a beau passer à la lessive toutes les deux semaines, il pue, il refoule, il chmurfe ...D'ailleurs, pour faire avancer la médecine vous l'enverreriez bien à l'Institut Pasteur afin qu'ils y découvrent de nouvelles souches bactériennes et virales et vous auriez, qui sait, sûrement le Prix Nobel...
Alors je dis: Parents, remerciez le Ciel quand votre tout-petit, la tototte à la bouche et le regard mouillé de reconnaissance, vous dira: "Papache chet Manmanche, che 'ous aimche!"

'fan les dents...

La petite souris a élu domicile chez nous. Encore une dent de tombée! Pour essayer de préserver la part de rêve de l'histoire de la petite souris, la manoeuvre est délicate. Se munir d'une pièce ou d'un billet, s'approcher doucement de la chambre de l'enfant...Si vous n'entendez pas "Tiens maman, qu'est-ce que tu fais là? J'ai un peu soif, tiens j'ai encore faim, j'ai perdu mon doudou..." c'est qu'IL DORT...Approchez-vous doucement de son oreiller. Attention toutefois, le parcours est miné, équipez-vous de chaussons à semelles dures car il est fort probable que vous ressortiez en hurlant de la chambre, après avoir marché sur un Playmobil. Dans ce cas, votre mission est un échec...
Vous constatez que l'enfant dort à poings fermés, la tête bien au milieu de l'oreiller c'est-à-dire pile poil sur la boîte qui contient la dent! La mission est délicate...Glissez votre main la plus agile sous le dit oreiller, zut ça bloque à la tête! L'enfant prend un grande inspiration et se retourne. Vous retenez votre souffle, la petite souris a failli être démasquée et ses traits sont ceux d'une trentenaire en pyjama, toute grasse de crème de nuit, le pantalon qui baille dangereusement depuis qu'elle s'est obtinée à porter le dit pyjama pendant sa grossesse...Bref, le champ est libre, attrapez la boîte, glissez le sou à la place, le tour est joué!!! Il ne vous reste plus qu'à faire le chemin en sens inverse. Evitez soigneusement les ciseaux à bout rond qui trainent parterre depuis que votre petit ange a fait des frises sur ses chaussettes. Vous êtes hors de danger! Vous pouvez aller rejoindre les bras de Morphée avec le sentiment du devoir accompli...

Ayé, j'ai fini!

Pfiou, j'ai mis un temps pas possible pour faire cette couche. A ma décharge, je suis très occupée (impossible de faire de la couture avec les jujus dans les parages) et puis, décidemment, ma machine à coudre est vraiment la pire que je connaisse: il est difficile d'avoir simultanément la lumière et la mise en route. C'est un fragile équilibre et, une fois le fil bidouillé, il ne faut plus toucher à rien car sinon, je mords!
Elle a été soumise au crash-test anti-fuites. Je pense qu'elle l'a passé avec succès même si ce n'est pas en situation réelle ;-)

Montre tes seins...

Hier soir, je dis à Christophe: "Mais comment faire augmenter le nombre de visites sur mon blog?"
Il me répond: "C'est très simple...Montre tes seins!"
Je lui rétorque: "N'as-tu pas peur que cela entache sérieusement la tonalité, humoristique certes, de mon blog, mais de bon goût?"
" Non, tu montres tes seins pis c'est tout..."
"Est-ce que je ne risque pas d'attirer des personnages d'une grivellerie avérée qui ne sont, à la base, guère la cible que je souhaitais toucher en créant ce blog? "
"Bah non, tu montres tes seins, ça attirera tout le monde!"

C'est dans ces moments d'intense débat existentiel et de tendre complicité, que je sens que la communication avec l'homme est tout à fait possible mais qu'il faut tout de même descendre de 90 cm pour se mettre à sa portée...

Ca existe vous croyez...

...les camisoles pour toutous ?

Chien-bete skizo
envoyé par utimuse

Ma première couche...

Ca avance très doucement car je n'ai guère eu le temps de coudre ces deux derniers jours...Tanguy est extrêmement prenant et refuse de faire la sieste et le soir, c'est Clémence qui fait des pieds et des mains pour aller se coucher le plus tard possible. Et passé 21h30, je n'ai plus vraiment envie de m'y mettre vu que la phase comatage sur le canapé est enclenchée...

Enfin, je ne désespère pas de l'avoir finie avant la fin de la semaine. Cette couche n'est évidemment pas destinée à mes jumeaux à moins que je veuille leur faire tourner un remake de "Priscilla, folle du désert"

Douceur de carottes au Kiri...

Oui, je sais, je ne cuisine pas "léger"! ;-)
Alors, pour la préparer, c'est un peu au "jugé", en fonction de l'appétit de bébé. Il vous faut des carottes, une petite pomme de terre, du fromage Kiri (nature ou au chèvre) et un peu de persil pour la vitamine C... Même si vous ne cuisinez pas particulièrement bio (ce qui est mon cas), il faut mettre un point d'honneur à toujours acheter des carottes issues de l'agriculture biologique. En effet, la carotte est, avec l'épinard, le légume qui concentre le plus les pesticides. La carotte bio ne se pèle pas (c'est la corvée d'épluchage en moins) mais se consomme avec sa peau, riche en nutriments...

Morte de rire!

Ce "jeune" homme s'appelle Marc Labrèche et il est hyper- connu au Canada...

Cuisine avec brenda
envoyé par franzynator

Morte de peur...

Rolala, j'ai toujours rien reçu de la CPAM pour la prise en charge de l'opération. Cela a fait 15 jours vendredi dernier, ce qui signifie que je vais être remboursée... J'oscille entre la joie (mais j'attends encore un peu pour être sûre) et une frousse monumentale ...

Il faut dire qu'on ne va pas se faire opérer comme on va aux fraises . Malgré toute la confiance que l'on peut avoir dans les compétences de son chirurgien, ce n'est pas un acte banal...

Pourtant, la première consultation ressemble un peu à un rendez-vous chez le dentiste. La salle d'attente est bourrée de monde, et il y a de tout: du couple collet-monté, à la mamie en djellabah accompagnée de ses deux petites-filles, en passant par la jeune fille toute fraîche armée de son portable "non, j'ai encore trois personnes qui passent avant moi! Oui, à toute à l'heure!" J'entreprends de m'asseoir à côté d'une femme d'à peu près mon âge. Chacune se jauge dans la salle d'attente "qu'est-ce qu'elle est venue se faire refaire celle-là?". Ne voyant aucun défaut visible sur ma voisine, je plonge un oeil furtif dans son décolleté (ah d'accord, visite post-gonflage...). Une femme d'une quarantaine d'années sort du cabinet avec deux cocards et un bandeau autour de la tête, l'air visiblement ravi. J'attends...Pfff, 1h30 que j'y suis, c'est long...

C'est mon tour...C'est pas Christian Troy...Bof, tant mieux, je ne suis pas sous mon meilleur jour...

Lui :- Qu'est-ce qui vous amène?

Moi: -Mon ventre flapi... ( et patin et couffin)

Lui: -Allongez-vous ...(que je regarde l'étendue du désastre) Pliez les jambes et ramenez-les un peu vers votre poitrine...

Pfiou, c'est dur

Moi: - Alors Docteur?

Lui: - Vous avez un diastasis important...(c'est les grands chantiers de l'Atlantique là-dessous, au moins!) Il prend son feutre . Je vais tirer la peau jusque- là...dit-il en tirant ma bidouille vers le bas

Aïe-eu!!!

Moi:-C'est que, je ne voudrais pas une cicatrice trop haute (ni les seins dans la culotte)

Lui: -Non, non, la cicatrice sera là... Il la dessine aux feutre, en repassant pardessus ma cicatrice de césarienne, dans les poils pubiens (elle aura pas de mal vu qu'ils iront jusque sous vos seins)

Moi:-Mais j'ai assez de peau vous croyez?

Il re-tire dessus genre pizzaïolo qui teste sa pâte . Oui, regardez...

La réalité s'impose à moi telle la pire des abominations

Lui: -Avez-vous d'autres questions?

Et c'est là que, dans un sursaut d'orgueil et drapée dans ce qu'il me reste de dignité: "Euh...non. Je vous dois combien Docteur?"

Dur, dur....

Ca y est, Soen sort de son lit à barreaux, du parc et sait ouvrir une porte. A la joie de le voir se dégourdir, se mêle le sentiment du "mais comment je vais faire pour prendre ma douche quand Christophe n'est pas là pour les surveiller?" Parce qu'il faut les surveiller comme le lait sur le feu les zoziots: c'est dix bêtises à la minute, et ils fonctionnent par roulement...Ils ont un système bien rôdé de relève, et plus je les regarde, plus je me dis que "oui, Attila s'est bien réincarné, il est assis dans mon canapé X 2 et regarde Kiri le clown" Là, où ils passent, le ficus ne repousse pas...
Sinon, rien à voir, mais j'ai enfin reçu mon tissu et je ferais le patron cet aprèm pendant la sieste des morpions...

Mon petit poney

Poney n.m: ami des enfants qui ne doit son salut, en regard de l'alimentation humaine, qu'à sa petite taille et ses grands yeux mouillés. Il est souvent affublé d'un prénom sans rapport aucun avec son espèce (Nemo, Kirikou...).

L'équitation se démocratise. Elle peut à présent être pratiquée par le français moyen (mais que reste-t-il aux nantis?) et aux dernières nouvelles, elle est beaucoup plus populaire chez les filles , naturellement plus enclines à l'usage du peigne (cf: crinière)

Moi, j'aime bien les poneys et je leur fais un gros bisou sur les naseaux, juste avant d'avoir une crise d'asthme....

Ce midi, ce sera purée d'endives pour les bébés...

L'endive est THE légume de saison...Certains sont rebutés par son amertume mais sachez que plus une endive est fraîche, moins elle est amère. Il faut de même, éviter de la laisser à la lumière car de son oxydation naît l'amertume...Choisissez les biens blanches et ourlées de jaunes (et bio, tant qu'à faire...). Personnellement, je creuse l'extrémité de l'endive (endroit le plus amer) avec la pointe d'un couteau ... Vous voyez, l'endive est vraiment un sujet passionnant et vous me remercierez si lors d'un entretien d'embauche, le recruteur vous interroge sur l'endive...
Je rajoute à ma purée, des petites patates... Et je rajoute encore, pour une mixture homogène, plus douce et savoureuse, de la sauce Mornay (nom pompeux d'une béchamel à laquelle on rajoute crème fraîche et emmental)
Bon appétit les bébés !

Hummm...

Paysages changeants....

Quand je vois le plafond des nuages si bas sur le Noyonnais, j'ai une pensée émue pour "mes" forêts de pins et "mon" ciel bleu...Bon, je suis un peu de mauvaise foi car les niçois vous diront qu'il pleut tout le temps à Bordeaux. Et puis après...C'est Bordeaux quoi, c'est quand même mieux que l'Oise...

Mais -eu!

Alors voilà...A la base, j'ai voulu créer ce blog car j'ai l'intention de me lancer dans la confection de couches lavables (et accessoirement, raconter ma vie hyper-passionnante...). Malheureusement, je n'ai aucun ouvrage à vous montrer vu que je n'ai encore pas reçu le tissu que j'ai commandé...Du coup, j'ai pensé que je pouvais créer le blog en premier...
Alors maintenant, va falloir que je meuble... Mais " Bibi, il fait ce qu'il peut avec sa p'tite mousse..."

Bah alors, voilà! Je viens de créer mon blog! Je vais enfin pouvoir faire ma maline (tu cliques sur l'mulot!). Vu que je suis pas très aidée au niveau informatique, il faut quand même que je vois ce que ça donne, en plus que j'understand rien à l'anglais...