Le buggy

Dès le réveil, mes bonbons se tiennent fins prêts à sortir...

Y a bien du malheur! Pensant pouvoir me passer de ma grosse poussette double qui tire à gauche (un crève-sot ce truc, je commence à avoir les bras de Schwarzy), j'ai décidé d'installer un buggy sur une poussette simple. Mais comme le Destin semble s'acharner contre moi, j'ai eu beau chercher les fixations de l'engin dans toute la maison, je ne les ai pas trouvées. Et ce n'est pas faute d'avoir été encouragée téléphoniquement par Big Boss qui me donnait des pistes genre chasse au trésor: "Alors...T'as regardé dans le carton qui est en bas du placard sous les chaussures? Et en haut ,, derrière mon casque de moto, dans une poche Auchan? Et...? etc..." J'ai déclaré forfait et me suis rabattue sur le fil de jardinage (fil de métal gansé de plastique). C'est que ça tient bien cette affaire, sauf dans les virages. 'Ros Bonbon, installé sur son buggy , qui faisait son grand (trop adorable!), s'est vu lâché en chemin par le dit buggy dont les liens de fixation avaient pété. Obligés de revenir de l'école sur une roue de buggy façon skateboard, puis à pieds finalement. Heureusement, Big Boss est revenu ce week-end et a fait une installation qui tient enfin. Il est fier mon 'Ros bonbon d 'être perché là-dessus. Il n'y a même pas de disputes pour savoir qui s'y assoiera, ils se mettent automatiquement, à leurs places respectives, ce qui est me facilite vraiment la tache.

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Grosse frayeur

Comme d'habitude, c'est quand Big boss repart qu'il se passe quelque chose. Hier, j'entends p'tit Bonbon qui farfouine dans la cuisine. J'y vais et le vois juché sur la table en train de fouiller dans un paquet de céréales type Chocapic (vous voyez, les gros pétales de céréales, bien épais). Je le sors de la cuisine ce qu'il n'apprécie pas. Il se roule parterre en hurlant et je décide de ne pas y prêter attention pour ne pas lui donner trop d'importance. J'entends des cris étranglés tout à coup, ce ne sont même plus des cris d'ailleurs. Je me dis: "Sacrée colère qu'il me fait là..." tout en continuant à plier mon linge. Puis je repense aux gosses qui font des malaises parce qu'ils pleurent à s'asphyxier. Donc je vais voir quand même parce que je ne trouve pas ces pleurs normaux. Et pour cause! Il avait un céréale dans la bouche (que je n'avais pas vue) et en pleurant, elle avait fait fausse route. Il était allongé, le visage tout rouge, les yeux larmoyants, il ne pleurait plus. Bon là, j'ai hurlé (pour ne pas changer) et grosses tapes dans le dos allongé sur mes genoux, en pensant déjà à me précipiter chez la voisine du haut, qui est infirmière. Heureusement, la manoeuvre a marché.

Depuis qu'ils marchent, ça doit déjà faire trois fois que j'ai recours à cette méthode, pour un trombone, une petite pièce et là, pour une céréale. Je pense (mais je me trompe peut-être) que j'ai leur ai déjà peut-être au moins une fois sauvé la vie. C'est, à chaque fois, une grosse angoisse pour moi qui suis angoissée de nature et j'en ressors toujours lessivée et tremblante.