Article dans L'Oise Hebdo

Oh non! On a ri comme des tordus à la lecture d'un article de l'Oise Hebdo suite à notre agression. C'est un grand tissu de n'importe quoi! Il faut dire que nous avons été contacté par des journalistes locaux mardi et que Big Boss n'a pas donné d'interwiew car sa hiérarchie lui interdit. Par conséquent, les journalistes se sont contentés des "fuites" et des témoignages des badauds.
Je ne vais pas remettre ici l'article entier mais quelques morceaux choisis...

Page 4 "Evénement" (tu parles d'un évènement!)
Titre: "Deux jeunes en état d'ivresse tabassent un gendarme mobile en civil" MDR!!!
Bon, petit speech banal pour resituer les faits et...
"Le représentant de l'ordre (Big Boss quoi!) tente de ramener les individus à la raison. Il est aussitôt puni." (j'aime bien le ressort dramatique de cette phrase, il y a du suspense. On sent le pro du journalisme)
"Le gendarme tombe au sol et les agresseurs lui distribuent des coups de pieds dans les jambes" N'importe quoi! C'est Big Boss qui a étalé parterre l'un des hommes après s'être pris une baffe. Je me dois de rétablir la Vérité. C'est une question d'honneur et de virilité!
Attention, le meilleur arrive: "A l'arrière du véhicule, les trois filles de l'agent des forces de l'ordre, deux jumelles de 21 mois et une fillette de de 6 ans" Bon, il ne s'est pas trompé sur l'âge, c'est déjà ça! Par contre le sexe, c'est pas ça. Et puis les jumeaux, c'est comme le Port Salut, c'est écrit dessus, il y en à toujours deux!
L'article est signé Guillaume Grasset. Guillaume, tu es probablement pigiste mais un peu de professionnalisme que diable! En plus, tu ne parles pas de moi qui ai été héroïque et j'en suis très fâchée! Bon et encore ça, ça va, mais j'imagine déjà les effets néfastes du bouche à oreille.
"Un gendarme mobile s'est fait roué de coups par deux jeunes ivrognes. Une vraie boucherie, il y avait du sang partout. En plus, il y avait ses enfants à l'arrière du véhicule... Des jumeaux de trois jours qu'il ramenait juste de la maternité avec sa femme et leur fillette. Quand la vitre s'est cassée, les enfants se sont défendus. Ils ont donné des coups à l'assaillant avec leurs Babars en peluche. L'agresseur s'en est trouvé projeté au sol. La fillette de 6 ans l'a terminé à coup de tatanne dans les gencives. S' ils n'avaient pas défendu leur père, on ne sait pas où il serait à l'heure qu'il est!"